avril 2017
Organisé par
Yaelle Malpertu et Claire Nioche-Sibony
Quand ?
28 avril 2017 9:30 - 28 avril 2017 18:00
Où ?
Université Paris 13 — Amphi C
99, avenue Jean-Baptiste Clément, 93430 Villetaneuse
Détails de l'événement
Argument À l’occasion de cette journée
Détails de l'événement
Argument
À l’occasion de cette journée d’étude, nous souhaitons faire dialoguer des chercheuses et chercheurs de la psychanalyse et des théories féministes et queers décoloniales, autour de la question du maternel et de la maternité.
La métapsychologie a thématisé l’infantile, le sexuel infantile et le maternel, jusque dans leur tension avec la fonction paternelle, dans leur ambivalence et même leur destructivité. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Qu’en est-il des formulations nouvelles sur le genre, la filiation, les généalogies, la parentalité, ou les identifications ? Cette journée d’étude se propose de faire un état des lieux tant au plan théorique qu’au plan clinique et d’enquête de terrain.
Les auteures féministes, à travers leurs travaux critiques et heuristiques, d’inspirations diverses, ont ouvert la voie à la dés-essentialisation de la maternité, jusqu’à tenir une position anti-maternité ; mais d’autres ont souligné aussi qu’il ne suffit pas d’opposer une maternité-jouissance à une maternité-aliénation.
La critique des systèmes sociaux de reproduction et de l’hétéronormativité (à travers le mariage, la production des enfants) ne laisse certainement pas la maternité indemne. Mais dans ce type de réflexion, qui met génialement au travail la pulsion de mort, nous pouvons aussi faire l’hypothèse que la figure de la mère demeure, quoique cachée, absentée, ou niée. Et puis, la critique anti-hétéronormative doit-elle absolument « tuer la mère » ? Peut-être ces stratégies de désaliénation voilent-elles d’autres présences maternelles ?
Nous prendrons le temps de discuter sur la manière dont la sexualité vient à croiser les enjeux de la colonialité, de la racialisation, ou même du travail (la procréation envisagée comme un véritable travail, organisé par des logiques d’alliance et de filiation sociales), et nous visiterons au passage des figures, des thèmes, et des imaginaires maternels encore peu connus de la psychanalyse.
avec Laura Chamouard, Jules Falquet, Yaelle Malpertu, Pascale Molinier, Claire Nioche, Beatriz Santos, Zairong Xiang et Mira Younes
Programme
9h30-10h : Introduction générale, Claire Nioche
10h-10h40 : Qui a peur de la mère ? Imaginer autrement une théorie queer décolonisée et écologique, Zairong Xiang
10h40-11h20 : La combinatoire straight : pour une dénaturalisation radicale de la maternité dans une perspective d’imbrication des rapports sociaux, Jules Falquet
Pause
11h45-12h30 : Reprise et discussion générale, Mira Younes
Pause déjeuner
14h-14h40 : Pluralité des modalités d’aménagement du ‘maternel’ chez les couples de femmes accédant à la parentalité, Laura Chamouard
14h40-15h20 : ‘La féminité, comment l’attrape-t-on ?’ Judith Butler, Juliet Mitchell et la transmission de la différence des sexes par la parenté, Beatriz Santos
Pause
15h45-16h30 : Reprise et discussion générale, Yaelle Malpertu
17h15 : Conclusions de la journée, Pascale Molinier
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Organisé par
UTRPP
Quand ?
20 avril 2017 9:00 - 20 avril 2017 18:00
Où ?
Université Paris 13 - Amphi 3 (UFR LLSHS)
99, avenue Jean-Baptiste Clément, 93430 Villetaneuse
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Argument Nous proposons d’étudier un tripode
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Argument
Nous proposons d’étudier un tripode de la culture : enfants, exils et institutions. Chaque constituant du tripode mais également les rapports de ses constituants pourront être étudiés. Il apparaît en effet comme un dispositif essentiel des cultures pour réaliser le difficile exercice que Freud désignait comme le nécessaire équilibre entre une répression de la pulsion ou sa traduction pour son destin.
Le symptôme apparaît comme un exil à la fois intérieur et extérieur, ou comme l’effet d’un exil, exil d’ici et d’ailleurs, arrachement ou apaisement, le sujet pouvant depuis Freud se dire comme un « exilé » de la sexualité infantile. Ce que nous pouvons qualifier comme « effet » d’exil voire « fonction » d’exil fait partie du symptôme de l’enfant et de tout sujet mais également ne l’oublions pas, de celui de l’institution qui, au total, font tous deux, symptômes des cultures. Si l’on conçoit que l’exil concerne l’ensemble des problématiques psychopathologiques ou non, il faut bien alors parler d’une pluralité d’exils et de ses effets auquel l’être humain est confronté ou dont il se sert: exil psychotique ou névrotique, exil du phobique sans oublier l’exil de l’exilé qui se spécifie par l’impossibilité de son retour ou encore exil de nature politique ou tout simplement un exil de survie. Comment l’enfant adopte-t-il une institution ou comment une institution adopte-t-elle un enfant ? Quelle part prend l’exil comme facteur favorisant ou résistant dans ce projet où chacun n’a pas les mêmes attentes ou espérances. Ce colloque qui réunit des cliniciens bulgares, russes et français ouvre un espace original de réflexion qui permettra d’interroger les particularités des réponses institutionnelles et les dispositifs thérapeutiques selon les contextes.
La thématique de notre colloque : enfants, exils et institutions, se propose d’ouvrir le champ de la psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent à des questions actuelles qui permettent de penser sous des angles différents les réponses institutionnelles et la nécessaire adaptation des dispositifs thérapeutiques. Ce colloque international réunissant des chercheurs et des cliniciens bulgares, russes et français est une initiative sans précédent sur le site de Paris 13 Villetaneuse et affirme les axes de recherche de notre laboratoire porté par l’ouverture et la transversalité des méthodes de recherche.
Ce colloque s’adresse aux étudiants, chercheurs et cliniciens principalement intéressés par l’enfant et l’adolescent sur des thématiques aussi centrales que l’isolement, l’éloignement, l’exil intérieur et extérieur que représentent ensemble les pathologies et certaines situations de vie.
Comité scientifique
Eric Bidaud, Hakima Megherbi, Aline Cohen de Lara, Jean-Baptiste Beaufils, Laura Chamouard, Laura Tarafas
Informations
Entrée libre
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mars 2017
Organisé par
UTRPP
Quand ?
3 (Vendredi) - 4 (Samedi)
Où ?
Hôpital Sainte-Anne, Amphi Raymond Garcin
2 bis rue d'Alésia, 75014 Paris
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Argument Les conditions de possibilité de
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Argument
Les conditions de possibilité de la psychanalyse en institution ont été interrogées très tôt dans l’histoire du mouvement psychanalytique, et posent aujourd’hui, plus que jamais, toute la question de la place de la psychanalyse dans la société.
Ces conditions seront envisagées ici à partir des enjeux transférentiels et institutionnels des premiers entretiens menés par un psychanalyste, dans des centres proposant la gratuité ou semi-gratuité d’un « traitement » psychanalytique, pour reprendre le terme de Freud.
Le colloque s’organisera autour de quatre perspectives.
Comment penser le premier temps d’accueil de la demande adressée à un centre proposant des traitements psychanalytiques ? Comment penser ce qui se passe entre ce premier temps consultatif et le temps du traitement ? Un trait sera nécessairement tracé des origines de la consultation jusqu’aux débuts du traitement en institution, tant du point de vue de l’histoire de l’institution que du point de vue de l’histoire de la psychanalyse.
Comment définir le cadre par rapport aux différents dispositifs thérapeutiques, la place et la fonction du « tiers » ? C’est la notion de rencontre psychanalytique, voire même sa pertinence, qui sera ainsi interrogée.
Comment penser les enjeux transférentiels de la gratuité pour l’analyste, notamment en rapport avec ses appartenances institutionnelles et ses affiliations psychanalytiques ?
Comment penser le rôle des théorisations implicites et explicites de l’analyste en situation ? A la fois dans l’« avant-coup » de l’offre et dans l’après-coup du travail élaboratif, individuel et groupal.
Comité d’organisation
Catherine Matha, Jean-François Chiantaretto, Aline Cohen de Lara, Vincent Cornalba, Isabelle Lasvergnas, Josée Leclerc, Françoise Neau, Louis Pinard, Mickaël Chocron, Stéphanie Barouh-Cohen, Monica Araneda, Hélène Krieger, Tatiana Lopez, Elsa Ponce, Elena Popovici
Comité scientifique
Catherine Matha, Jean-Yves Chagnon, Aline Cohen de Lara, Isabelle Lasvergnas, Sylvain Missonnier, Jean-Pierre Pinel
Informations
Accès gratuit avec pré-inscription souhaitée : assistant-utrpp.llshs@univ-paris13.fr
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décembre 2015
Organisé par
UTRPP
Quand ?
3 décembre 2015 9:00 - 4 décembre 2015 18:00
Où ?
Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord
20, avenue George Sand, 93210 La Plaine Saint-Denis
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Argument François Tosquelles, psychiatre catalan émigré
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François Tosquelles, psychiatre catalan émigré en France, a initié dans les années 1940 une problématique originale sur le statut du travail dans le traitement des troubles psychiques. Il s’agit
de rendre compte de la vitalité et de l’actualité d’une telle pensée en revisitant des documents écrits, radiophoniques ou filmiques existants, en donnant la parole à des praticiens qui ont travaillé avec Tosquelles, en France et en Catalogne, en mettant en rapport la pensée de Tosquelles en son temps avec l’actualité des pratiques de soins en institution, à un moment où l’on assiste à un renouvellement de générations désireuses de se former à la psychothérapie institutionnelle et d’en mettre en œuvre les principes dans de nouveaux contextes sociaux et avec de nouveaux dispositifs.
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juin 2015
Organisé par
UTRPP
Quand ?
19 juin 2015 9:00 - 19 juin 2015 18:00
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Campus de Bobigny
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Argument Au-delà de l’effarement, de la
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Argument
Au-delà de l’effarement, de la douleur, de la révolte ou de la colère, les affiliations meurtrières et leurs traductions en haines et en terrorismes posent avec acuité la question du sens et du non-sens, d’un travail de la pensée, de la prévention et d’une action de fond à long terme. Au-delà de la psychologie, cette réflexion ne peut pas faire l’économie des apports pluridisciplinaires du politique, de l’histoire, de la sociologie et de l’anthropologie. Les évènements récents et à venir ne pourront non plus avoir comme seule réponse un volet sécuritaire et des mesures prises dans l’urgence.
Cette journée d’études va davantage prendre pour objet les acteurs et les terreaux multiformes du terrorisme qui font le lit des dérives délirantes meurtrières. Il est ainsi question des fanatismes religieux et politiques, des stigmatisations, des ghettoïsations, de l’absence de perspectives, des mémoires, soit d’un ensemble d’éléments qui régissent le collectif. Pour autant, il est aussi nécessaire de penser les basculements individuels dans la radicalité violente comme itinéraire linéaire ou comme conversion et
métamorphose conduisant aux meurtres et aux assassinats.
Cette journée d’étude qui interrogera aussi nos propres positions, se propose de favoriser les échanges et les interactions entre les participants à travers les conférences plénières et plusieurs ateliers thématiques avec la contribution du Préfet à l’égalité des chances, d’enseignants-chercheurs, de cliniciens, d’anthropologues et de professionnels de terrain.
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avril 2015
Organisé par
UTRPP
Quand ?
10 avril 2015 8:30 - 10 avril 2015 18:00
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Université Paris 13 - Campus de Villetaneuse
99, Avenue Jean-Baptiste Clément 93430 Villetaneuse
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Argument Lorsqu’on parle de mélancolie on
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Lorsqu’on parle de mélancolie on évoque volontiers l’image de l’ombre, des ruines les humeurs noires, le sentiment de tristesse …
« L’ombre de l’objet est tombée sur le moi »…. qui ne connaît pas cette célèbre formule de Freud avancée dans son texte Deuil et mélancolie, de 1914 texte qui marque un tournant dans son œuvre car c’est bel et bien ce modèle de la mélancolie qui désormais va supplanter celui de l’hystérie.
Mais de quel objet s’agit-t-il ? Et de quel moi ?
Parler de moi et d’objet n’implique-t-il pas de considérer que moi et objet sont distincts alors que leur séparation dans certains cas est vécue comme un arrachement corporel, et que le survivant veut faire encore corps commun avec le mort ?
Et de quel corps s’agit-t-il : érogène, spéculaire, auto-conservateur ?
Lorsque l’ombre du disparu revient sous la forme d’un revenant voire d’un vampire ce n’est pas pour envelopper son moi dans une ombre évanescente mais pour s’attaquer à sa vie comme Freud lui-même le remarque dans Totem et tabou.
Qu’est-ce qui fait qu’après certaines séparations le corps lui-même soit atteint dans l’équilibre, le fonctionnement de ses organes ou encore déforme son apparence ?
Maladies somatiques, addictions, anorexies, boulimies, obésités, scarifi cations adolescentes, tentatives suicidaires : nombre important de « deuils pathologiques » débouchent davantage sur une « amputation » et difformité corporelle que sur une humeur mélancolique. Est-ce parce que la Douleur est un Janus à double visage l’un tourné vers psyché l’autre tourné vers le corps ?
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mars 2015
Organisé par
UTRPP
Quand ?
12 mars 2015 9:30 - 13 mars 2015 18:00
Où ?
Université Paris 13 - Amphi Guttemberg, Campus de Bobigny - Amphi 3, Campus de Villetaneuse
99, Avenue Jean-Baptiste Clément 93430 Villetaneuse
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Argument L’intérêt croissant pour la culture
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Argument
L’intérêt croissant pour la culture et la rencontre interculturelle se développe sur le fond d’un changement profond affectant le monde contemporain. La mondialisation, le développement des contacts interculturels et des migrations désirées ou contraintes, ainsi que les bouleversements liés à l’hypermodernité nous invitent à repenser l’importance de la culture du point de vue du sujet, mais aussi du point de vue des institutions (Hôpital général, Justice, Psychiatrie, Institution d’éducation et de formation, Institutions sociales et médico-sociales…). Les institutions ordinaires, comme les institutions spécialisées, sont elles-mêmes traversées par des transformations culturelles profondes tant au plan de leur métacadre que des problématiques qu’elles rencontrent.Le colloque « Culture et institution », organisé par l’Unité Transversale de Recherches Psychogenèse et Psychopathologie de l’Université Paris 13, s’organisera à partir des différents axes ouverts par ces transformations :
- LE TRAVAIL DE LA CULTURE ET L’INSTITUTION
Comment les institutions confrontées aux différentes expressions de la destructivité et de la déliaison peuvent-elles soutenir ce que Freud désignait comme la Kulturarbeit ? Dans quelles conditions peuvent-elles donner forme, contenance et soutenir un processus de transformation symbolisante de ces mouvements pulsionnels et comment peuvent-elles participer à soutenir de leur place le vivre ensemble ? - LA CULTURE INSTITUTIONNELLE ET L’INTERCULTURALITÉ
Comment la culture institutionnelle, repérable en chaque service ou établissement, constituée par la structure organisationnelle et les valeurs instituantes, inscrites dans la fondation et portées par le groupe fondateur, est-elle remaniée au fi l des événements et des rencontres intra et interculturelles ? Les dynamiques, les tensions et les conflits entre la culture instituée et ces interculturalités – celles des professionnels comme celles des usagers ou des patients – est un champ encore à explorer. - LES DISPOSITIFS THÉRAPEUTIQUES EN CLINIQUE INTERCULTURELLE
Comment la diversité culturelle, des langues, des représentations met-elle à l’épreuve la créativité des institutions ordinaires et spécialisées ? Il s’agira à la fois de dégager les objets de recherche et d’identifier les fondements et les conditions de mise en œuvre des dispositifs thérapeutiques et des pratiques de soin. - LES PRATIQUES, LES OBJETS ET LES MÉDIATIONS CULTURELLES EN INSTITUTION
L’objectif principal du colloque qui s’adresse aux professionnels, aux chercheurs et aux étudiants est de rassembler des praticiens et des chercheurs qui travaillent dans le champ des rapports entre culture et institution afin de faire connaître, de promouvoir, et de soutenir leurs activités. Il ouvrira un dialogue entre différentes recherches et pratiques de terrain explorant les rapports entre culture et institution à travers des conférences plénières, des tables rondes, des ateliers « praticiens » et des communications affichées.
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novembre 2014
Organisé par
Jean-Yves Chagnon
Quand ?
14 novembre 2014 8:00 - 15 novembre 2014 18:00
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Université Paris 13 - Amphi 5 — Institut de Psychologie - Amphi Daniel Lagache
Villetaneuse — Boulogne Billancourt
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Argument Fille de la philosophie et
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Argument
Fille de la philosophie et de la psychiatrie, de la psychologie expérimentale et de la psychanalyse, la psychologie clinique française, indissociable des débats qu’elle a suscité tout au long de son histoire, est « l’enfant terrible » de la psychologie. La question de la nomenclature des Masters et la parution des « 40 commentaires de textes en psychologie clinique » (Chagnon et al., Dunod) nous donnent l’occasion d’en rediscuter les définitions, les frontières, le contenu et la potentialité heuristique.
Ce colloque en revisitera les fondements historiques et épistémologiques, ainsi que les textes classiques qui ont permis tour à tour d’en définir, les méthodes et outils, les objets de connaissance et les théories qui en soutiennent la pratique.
Non plus seulement au chevet d’un patient ou d’un groupe singuliers, saisis en totalité et en situation, la psychologie clinique du XXIème siècle se donne pour objet l’étude et la transformation de la réalité psychique de ceux-ci, réalité appréhendée à travers les associations produites par la rencontre intersubjective et ses effets réciproques, cadrées par un dispositif clinique et contextualisées par une demande sociale indissociable de son environnement éthique, politique et culturel. Pratiques diagnostique, du soin, ou de l’institution, quelle est la légitimité scientifique de la psychologie clinique pour relever le défi de répondre à l’expression des mille et un visages de la souffrance psychique contemporaine ?
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mars 2014
Organisé par
Aline Cohen de Lara
Quand ?
22 mars 2014 8:00 - 22 mars 2014 18:00
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Institut de Psychologie - Amphithéâtre Daniel Lagache
71 avenue Edouard Vaillant, 92100 Boulogne Billancourt
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Argument La représentation psychanalytique de l’enfant
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Argument
La représentation psychanalytique de l’enfant (et de l’adulte) se fonde sur une reconnaissance de la sexualité infantile. Toutefois, dans cette perspective, si la place de la libido est nettement inscrite, celle de la destructivité est rarement développée. C’est seulement à l’adolescence, avec le retour des conflits liés à l’émergence de la sexualité adulte, que cette dimension est évoquée et que la question de la délinquance est alors abordée. L’objet de ce colloque, associé à la parution d’un ouvrage aux PUF dans la collection Monographies et Débats, est de préciser ce qu’il en est de la déliaison des pulsions chez l’enfant lorsqu’elle ne conduit pas (ou pas uniquement) à un simple retour de l’excitation. Dans ces périodes de vie où l’après coup pubertaire n’a pas encore pu opérer de réorganisation psychique, comment penser ces aménagements défensifs face à une pulsionnalité difficilement prise en charge par les processus secondaires ?
Quelle distinction peut-on faire entre la cruauté infantile décrite par Freud et les recours aux actes agressifs qui constituent l’une des modalités d’expression d’une souffrance psychique parfois déniée ?
Ces formes psychopathologiques actuelles nous interrogent tout particulièrement sur nos modalités d’interventions, psychanalytiques mais aussi pluridisciplinaires, et sur les aménagements nécessaires face à des agirs qui questionnent la place et la fonction du surmoi ainsi que l’accès au sentiment inconscient de culpabilité. La difficulté, à l’évidence, est de penser ce qu’il en est chez l’enfant sans tomber ni dans l’angélisme ni dans le recours abusif à l’argument de la psychopathie. Tout en préservant la différence décisive entre l’enfant et l’infantile, l’une des originalités du propos sera d’établir une mise en écho des réalités du fonctionnement de l’enfant avec les perspectives théoriques de la psychanalyse contemporaine. Ceci afin de préciser les effets de la destructivité spécifique à l’enfant sur le statut, la qualité et le devenir de sa psyché, et d’envisager des modalités de prise en charge, thérapeutiques, éducatives, judiciaires, sociales au sens large, de ces formes psychopathologiques où les actes violents semblent apparaître de plus en plus tôt.
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Organisé par
Yoram Mouchenik
Quand ?
7 mars 2014 9:00 - 7 mars 2014 18:00
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Amphithéâtre Morel, Hôpital Sainte-Anne
1 rue Cabanis, 75014 Paris
Détails de l'événement
Argument Le champ de la psychologie
Détails de l'événement
Argument
Le champ de la psychologie et de la psychiatrie transculturelle est en plein développement. Il se trouve confronté à de noveaux défis et à de nouvelles problématiques. Clinique et recherche sont mises à l’épreuve des différents phénomènes sociaux, politiques et psychologiques dans lesquels interviennent les cultures, la diversité des langues, des représentations et la souffrance psychique. Ce champ est aussi particulièrement sensible à créer les conditions de l’utilisation des ressources médico-psychologiques par des populations migrantes ou réfugiées et à l’élaboration de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ce champ en pleine mutation avec de nouveaux objets de recherche et de travail clinique mérite d’être exploré. Au cours de ce colloque, nous traiterons des retentissements psychiques de phénomènes sociaux comme :
- L’adoption internationale et ses problématiques
- La prise en charge des mineurs isolés étrangers
Cette manifestation scientifique, dans une visée pluridisciplinaire, s’adresse aux professionnels aux prises avec ces problématiques complexes, aux étudiants en psychologie et en travail social, ainsi qu’aux chercheurs et enseignants-chercheurs.
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février 2014
Organisé par
UTRPP
Quand ?
6 février 2014 8:00 - 6 février 2014 18:00
Où ?
Université Paris 13 - Amphi 3 (UFR LLSHS)
99, avenue Jean-Baptiste Clément, 93430 Villetaneuse
Détails de l'événement
La société évolue, les expressions
Détails de l'événement
La société évolue, les expressions symptomatiques changent, les institutions se gèrent différemment. La clinique est en mouvement, ce qui n’est pas nouveau. Ce changement perpétuel conduit les jeunes chercheurs à s’inscrire dans une dynamique créative héritée de leurs prédécesseurs.
Face à ces modifications, que font les jeunes chercheurs de ce qui leur a été transmis ?
Ce colloque sera l’occasion de partager le cheminement de pensée des doctorants, ce passage de l’intuition clinique à une formalisation théorique par la recherche et le retour de ce mouvement dans la pratique.
Pour ce premier colloque organisé par les doctorants de l’Unité Transversale de Recherche en Psychogénèse et Psychopathologie (UTRPP, EA4403) trois thèmes de travail ont été retenus afin de concerner à la fois l’héritage et l’actualité : « Archaïque », « Errance et construction de soi » et « Transmission, institution ».
Ainsi, il s’agira de créativité et de dynamique de travail entre l’actualité des pratiques cliniques et ce que nous ont transmis nos prédécesseurs. Il s’agira aussi de faire émerger de nouvelles problématiques afin de penser le sujet contemporain à travers la psychanalyse.
Pour préparer la clinique de demain, faisons entendre notre pensée.
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janvier 2014
Organisé par
Vincent Cornalba
Quand ?
31 janvier 2014 8:30 - 31 janvier 2014 17:00
Où ?
Université Paris 13 - Amphi 3 (UFR LLSHS)
99, avenue Jean-Baptiste Clément, 93430 Villetaneuse
Détails de l'événement
Argument L’idée centrale serait d’envisager la
Détails de l'événement
Argument
L’idée centrale serait d’envisager la question du sensoriel comme pris dans l’ambiguïté du symptôme à l’adolescence. En quoi le recours au sensoriel renvoie-t-il à la fois au registre de l’impasse et à celui d’une promesse de symbolisation ? Trop souvent, le registre du sensoriel est considéré uniquement à travers la question d’une carence de la fonction symbolisante. Il peut bien entendu relever de cette réalité, et la clinique en témoigne suffisamment. Mais n’y voir que cette entrée réduit considérablement la logique du recours au sensoriel au pubertaire. Ainsi pourrait-il être particulièrement fécond de considérer son influence dans une forme de « bivalence », entre fonctionnements mortifères, manifestations autocentrées, d’une part, et productions de création, inscrites dans une dynamique intrapsychique et intersubjective, d’autre part. Une bivalence consubstantielle au passage adolescent, et dont seule l’intensité signifierait la dérive pathologique.
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octobre 2013
Organisé par
Anne Bourgain
Quand ?
4 octobre 2013 8:30 - 5 octobre 2013 20:00
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Université Paris 13 - Amphi 5 (UFR LLSHS) — Hôpital de la Pitié-Salpêtrière - Amphi Charcot
Villetaneuse — Paris
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Argument Possédées du malin
Détails de l'événement
Argument
Possédées du malin au Moyen Âge, les sorcières hystériques sont vouées au bûcher. Enfermées au XVIIe siècle, maltraitées, elles rejoignent la Cour des Miracles de l’Hospice de la Vieillesse-Femmes à la Salpêtrière, lieu de la grande exclusion, lieu de réclusion des femmes dérangeantes, indigentes, folles incurables, âgées ou gâteuses… Jusqu’à ce que le Dr Jean-Martin Charcot (1825-1893) mène le combat qui transforme l’ancien hospice en hôpital : l’École de la Salpêtrière de Paris est née, qui devient lieu de recherche, d’enseignement et de soins, de renommée internationale.
Devant les succès de la méthode anatomo-clinique, Charcot applique à l’hystérie la démarche expérimentale mais, ne parvenant pas à identifier chez ces patient(e)s d’authentiques lésions, il est amené à opérer la distinction entre symptomatologie neurologique, et symptomatologie fonctionnelle de l’hystérie. Après avoir tenté divers traitements physiques – métallo et électrothérapie, aimants, compression des ovaires – il s’aperçoit qu’il peut avantageusement remplacer ces techniques par l’hypnose. Tels des prestidigitateurs, les médecins hypnotiseurs de la Salpêtrière font alors surgir et disparaître contractures, paralysies, spasmes, convulsions, cécité… Un trajet qui le surprend lui-même, jusqu’à devoir abandonner l’idée d’une localisation lésionnelle et se voir contraint de reconnaître le rôle du traumatisme et de sa représentation dans la production des symptômes hystériques.
Attiré par la notoriété de Charcot, le jeune Freud, arrive à Paris fin 1885 comme neuro-pathologiste. Il en repart quelques mois plus tard pour fonder la Psychanalyse. Au travers du corps de l’hystérique en convulsions, incarné par Blanche, Augustine ou Geneviève, vedettes des Leçons du Mardi, Freud découvre une mise en scène de fantasmes et de désirs inconscients.
« Où sont-elles passées les hystériques de jadis, ces femmes merveilleuses, les Anna O., les Emmy von N… qui permirent la naissance de la psychanalyse ? » s’interroge Lacan. De l’hystérique, sujet d’une parole, il passera à la structure qui soutient cette parole, pour faire du « discours de l’hystérique », l’un des discours faisant lien social. Car Charcot n’a pas fabriqué seul l’hystérie. L’hystérique est le partenaire de son maître, mais si le maître gouverne, l’hystérique règne. Avec ses énigmes montrées en son corps, l’hystérique a conduit le maître à produire un savoir bouleversant le XXe siècle.
De nos jours, la nomenclature du DSM veut évacuer tant la parole du Sujet que la structure, au profit d’un catalogue de troubles « somatoformes », volontairement désubjectivés : point de mal de vivre, de maladie d’amour, d’angoisse, de conflit, de culpabilité, de castration, comme destins de la condition humaine.
Des théories utérines de l’Antiquité aux recherches neurologiques de Charcot, de la découverte du désir inconscient par Freud à la condition de parlêtre chez Lacan, l’hystérie traverse les siècles, et ses manifestations prennent la forme que « l’air du temps » leur propose. C’est à cette traversée historique et conceptuelle que nous vous convions dans l’amphithéâtre qui porte aujourd’hui le nom de Charcot.