Co-animé par Jean-François Chiantaretto (UTRPP, Paris 13) et Françoise Neau (PCPP, Paris Descartes).
“L’interlocution interne du psychanalyste”, Jean-François Chiantaretto
Faire place dans le silence et la parole, à l’écoute de la parole (celle du patient, la sienne) suppose que l’analyste se parle pendant la séance. Ce dialogue intérieur, qui pour partie se fait sans lui et rend possible l’accueil créatif du transfert (celui du patient, le sien), en-deçà du contre-transfert, peut être envisagé comme une écriture potentielle. Celle-ci constitue un espace de transition et de transitionnalité, un espace conditionnant l’entre-deux de l’intimité propre à la séance et chaque fois inédite. Comment rester en contact avec cette écriture potentielle lorsque l’analyste passe à l’écriture ? Et comment les écrits d’écrivains peuvent-ils croiser ce passage à l’écriture de l’analyste ?
Philosophe de formation, Jean-François Chiantaretto est psychologue, psychanalyste et professeur de psychopathologie à l’Université Paris 13. Il a fondé et anime le groupe de recherches “Littérature personnelle et psychanalyse”. Ses livres sont tous traversés par la question de l’interlocution interne, qu’il s’agisse des écritures de soi, de l’écriture du psychanalyste ou de la psychopathologie des limites.
Derniers ouvrages :
Trouver en soi la force d’exister, Paris, Éditions Campagne Première, 2011.
Chiantaretto J.-F. dir.), Écritures de soi, écritures des limites, Paris, Hermann, 2015.
Chiantaretto J.-F., Matha C. (dir), Écritures de soi, écritures du corps, Paris, Hermann, 2016.
Ouvert aux étudiants de Master de SPC, aux doctorants et jeunes docteurs, aux cliniciens et enseignants-chercheurs intéressés.
Le séminaire a lieu le 2ème jeudi du mois, hors vacances scolaires.
Une participation régulière au séminaire est souhaitée, afin qu’il puisse fonctionner comme un groupe de travail.
Pré-inscription souhaitable : jfchant@wanadoo.fr ou fr.neau@free.fr
