Soutenance d’Habilitation à diriger des recherches (HDR) “Travail de l’informe en adolescence : les scènes culturelles pubertaires”.

HDR soutenue par Marion HAZA et coordonnée par le Professeur Florian Houssier.

Composition du jury

Dolorès ALBARRACIN, MCF HDR, Poitiers
Philippe GUTTTON, PR émérite
Houari MAÏDI, PR, Besançon (rapporteur)
Jean Pierre PINEL, PR, Paris 13 (rapporteur)
Magali RAVIT, PR, Lyon 2 (rapporteur)
Florian HOUSSIER, PR, Paris 13 (garant)

Résumé

Ce travail de synthèse de mes travaux interroge le pubertaire dans la culture, dans sa double valence de témoin et support du processus adolescent, à travers cette réécriture qui initie l’émergence du nouveau et actualise le passé. En effet, mes travaux explorent les empreintes des adolescents sur la surface corporelle, l’espace urbain, rural, la toile numérique, le cadre de la séance, etc. Ils m’ont permis de dégager trois grands axes. Tout d’abord, ces différents supports semblent être des équivalents en tant qu’objets intermédiaires, rendant perceptibles des éléments en-deçà de la représentation primaire ; j’ai suggéré de les nommer les « scènes culturelles pubertaires. » Ensuite, j’ai dégagé un invariant de mise en forme à l’adolescence, c’est-à-dire un « travail de l’informe » archaïque et pubertaire, repérable dans les conduites autoadressées (scarifications, tatouages, piercings, binge drinking, etc.) comme dans les violences hétéroagressives témoignant de ce qui cherche à s’exprimer en creux à partir de la trace. Enfin, la culture contemporaine, et notamment numérique, m’apparaît indispensable à prendre en compte dans les dispositifs thérapeutiques à destination des adolescents (jeux vidéo, manga, etc.) mais aussi comme mode de compréhension du monde actuel, se construisant dans des processus faisant écho au pubertaire (temporalité, acte, régression, toute-puissance, image, etc.). A partir de là, mes prochaines recherches, étayées par ces concepts de processus adolescent et de figurabilité, m’amènent vers le virtuel comme potentiel pour interroger les corps augmentés (d’implants médicaux ou non), la sexualité (charnelle ou via réalité virtuelle) ou encore la projection de soi dans l’image (photographie et projectifs).

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