Thèse soutenue par Évelyne Barsamian, par dérogation spéciale à l’Université d’Avignon.
Le jury sera composé de :
Madame Anne Bourgain, Université Paris XIII, laboratoire UTRPP
Monsieur Jean-Claude Ternaux, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, laboratoire ICTT, littérature XVI°
Monsieur Jean-Bernard Paturet, laboratoire CRISES, Université Paul Valéry, Montpellier III, psychanalyse
Monsieur François Roudaut, Professeur, laboratoire IRCL, Université Paul Valéry, Montpellier III, littérature XVI°
Monsieur Olivier Ouvry, MCF- HDR, laboratoire UTRPP, Université Paris 13, LSHS, psychologie
Résumé
Ce travail s’appuie principalement sur le texte d’Étienne de La Boétie, étudié dans son arrière-plan humaniste et socioculturel brossé à grands traits.
Qu’est-ce qui inscrit le texte dans son époque et qu’est-ce qui la transcende ?
Quels sont les ressorts de la servitude : sont-ils inscrits dans le psychisme de l’humain et comment s’articulent-ils au niveau individuel et collectif ?
La forme textuelle répond-elle à des canons académiques ou bien fait-elle signe d’un affranchissement de ces règles, premier pas vers la libération du sujet ?
Les solutions présentées par La Boétie sont-elles efficientes pour son époque et jusqu’à nos jours ou bien la servitude est-elle constitutive du sujet lui-même ?
La théorie psychanalytique présente-t-elle une alternative libératrice que la cure peut mettre en œuvre ?
Autant de questions auxquelles cette thèse qui croise littérature et psychanalyse tente de répondre.
