Sous la direction de Hakima Magherbi et Jean-François Chiantaretto
Certaines situations cliniques amènent à se demander si l’écriture ne constituerait pas un composant du dispositif. Nombreux sont par ailleurs les cliniciens qui associent à leur pratique une clinique de l’écriture. Une question se pose en tous les cas : en quoi et selon quelles modalités le passage à l’écriture peut-il s’imposer au clinicien comme un prolongement nécessaire de sa pratique La question sera ici partagée à partir de différents dispositifs cliniques, ayant néanmoins en commun la référence à la méthode psychanalytique, en tant qu’elle met en œuvre indissociablement un processus thérapeutique, un processus d’investigation et la métapsychologie. Le geste fondateur freudien, qui invente la psychanalyse en l’écrivant, a définitivement indiqué la spécificité du rapport à l’écriture dans le champ psychanalytique. Toutefois, à la diversité ici délibérément requise des dispositifs et des positionnements, s’ajoutera la diversité, délibérément recherchée, des référents analytiques mis en œuvre.