Inesse Laouini | UTRPP

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Fonction : Doctorante, psychologue clinicienne, chargée d'enseignement
Inscription : 2014

Titre de la thèse :  Transgressions routières à répétition : une clinique ordinaire ? Approche en psychologie clinique et projective 

Résumé :

L’automobile a été le symbole marquant de l’industrialisation au XXème siècle. Sa démocratisation a vu naître des problèmes sanitaires parmi lesquels la recrudescence du nombre de tués sur la route constitue l’enjeu majeur. L’institution du permis à points en 1991 ainsi que les mesures prises depuis 2002 ont contribué à réduire de façon conséquente les chiffres de la mortalité routière, entraînant parallèlement un accroissement considérable du nombre d’infractions routières. L’impact des évolutions réglementaires et le poids des mesures répressives signent une « culture du contrôle » prenant source dans les mutations socioculturelles de l’hypermodernité. Les études en psychologie ont cherché à dégager les facteurs de personnalité impliqués dans l’engagement et le maintien des conduites routières infractionnistes. Ces recherches s’organisent autour de deux axes, selon qu’elles tiennent ou non compte de la nature déviante de telles conduites. Elles privilégient tantôt des modèles dimensionnels, ces comportements étant considérés sous l’angle des conduites à risque, tantôt des modèles catégoriels, considérant ces conduites routières comme l’expression d’un trouble de la personnalité.

À notre connaissance, il n’existe pas de recherche en psychologie clinique qui s’intéresse aux processus psychiques conscients et inconscients qui sous-tendent la répétition des conduites routières considérées dans leur valence transgressive.

Les recherches en psychopathologie de l’agir et en psychocriminologie interrogent l’anti-socialité selon des perspectives économico-dynamiques, où l’agir infractionnel constitue un mode de régulation des tensions psychiques et relève d’un langage de l’acte aux fonctions signifiantes et messagères.

Pour notre recherche, l’hypothèse suivante à été explorée : les conduites de transgressions répétées sur la route mobilisent un certain type de rapport à l’objet motorisé et prennent sens dans l’économie psychique du sujet qui les vit au regard des singularités de son histoire.

Quatorze sujets auteurs répétés de transgressions routières ont été rencontrés, à la suite d’un stage de sensibilité routière, autour d’une méthodologie combinant des outils quantitatifs (MMPI) et qualitatifs (entretien, épreuves projectives : Rorschach et TAT).

Les résultats, actuellement en cours d’exploitation, montrent d’ores et déjà que ces conduites ne peuvent être considérées comme de simples « habitudes » dénuées de sens, relevant d’un apprentissage dont il suffirait de se défaire. Au contraire, les résultats invitent à envisager ces conduites comme un lieu d’expression de problématiques de l’ordre des souffrances narcissiques et identitaires.

Autour des résultats, plusieurs axes seront à discuter. La comparaison avec d’autres formes d’agir infractionnel permettra de préciser ce qui détermine le choix du type de transgression. L’éclairage apporté par nos résultats permettra de débattre de la pertinence du concept de conduite à risque pour rendre compte de ces pratiques routières non respectueuses du code de la route.

Directeur de thèse : Jean-Yves Chagnon. Axe 2

Mai 2015 « Apport des épreuves projectives dans la compréhension du fonctionnement psychique des auteurs d’infractions routières », Colloque Méthodes projectives et évolution sociétale. Nouveaux symptômes, nouvelles pathologies, nouvelles normes, Université de Rouen.

Septembre 2015 « Au sujet d'une pratique du psychologue dans le champ de la prévention routière. Réflexion autour du dispositif et des modèles théoriques. Quel apport de la psychologie clinique ? », Colloque des doctorants d’Erasme, Université Paris 13.

Avril 2016 « Le corps et ses traductions psychiques. Etude de deux cas d’auteurs de transgressions routières et d’accidents à répétition », dans le cadre du 4è Colloque du réseau « Méthodes Projectives et Psychanalyse », « Problématiques du corps : clinique et épistémologie », Université de Lyon.

Octobre 2016 « La conduite automobile transgressive, une expérience culturelle ? », Journées d’étude de l’UTRPP : « Quelles théories pour penser l’individuel et le collectif. Intrapsychique et intersubjectivité », Université Paris 13.

Novembre 2016 « L’homme-machine : travail de culture et conduite transgressive sur la route », « Colloque des doctorants d’Erasme », Université Paris 13

Décembre 2016 « Le traitement de la perte objectale dans un cas de transgression routière à répétition », XVÈME journée doctorale du SIUEERPP.

Juillet 2017 « L’a-bord sensoriel aux épreuves projectives chez un sujet auteur de transgressions routières à répétition », XXIIème Congrès de la Société Internationale du Rorschach, Symposium 18, Fonctionnements psychiques et expériences des limites aux épreuves projectives : bornes ou confins ? Les Cordeliers, 75005 Paris.

Juillet 2017 « De quelques modalités identificatoires à l’œuvre aux épreuves projectives au sein des problématiques de transgressions routières à répétition », XXIIème Congrès de la Société Internationale du Rorschach, Symposium 30, Violences et transgressions chez l’adulte. Doctorants de l’Ecole de Paris. Les Cordeliers, 75005 Paris.

Représentante des doctorants au sein du laboratoire

Membre du comité d'organisation - IRS Juillet 2017

Mai 2015 « Apport des épreuves projectives dans la compréhension du fonctionnement psychique des auteurs d’infractions routières », Colloque Méthodes projectives et évolution sociétale. Nouveaux symptômes, nouvelles pathologies, nouvelles normes, Université de Rouen.

Septembre 2015 « Au sujet d'une pratique du psychologue dans le champ de la prévention routière. Réflexion autour du dispositif et des modèles théoriques. Quel apport de la psychologie clinique ? », Colloque des doctorants d’Erasme, Université Paris 13.

Avril 2016 « Le corps et ses traductions psychiques. Etude de deux cas d’auteurs de transgressions routières et d’accidents à répétition », dans le cadre du 4è Colloque du réseau « Méthodes Projectives et Psychanalyse », « Problématiques du corps : clinique et épistémologie », Université de Lyon.

Octobre 2016 « La conduite automobile transgressive, une expérience culturelle ? », Journées d’étude de l’UTRPP : « Quelles théories pour penser l’individuel et le collectif. Intrapsychique et intersubjectivité », Université Paris 13.

 Novembre 2016 « L’homme-machine : travail de culture et conduite transgressive sur la route », « Colloque des doctorants d’Erasme », Université Paris 13

 Décembre 2016 « Le traitement de la perte objectale dans un cas de transgression routière à répétition », XVÈME journée doctorale du SIUEERPP.

2014   WEBER L., MAUGENDRE M., MORANGE A., LAOUINI I. (2014). Etude sur les « réitérants » de stage de sensibilisation routière. Rapport sur convention n° 2200657614, DSCR-INSERR.

2017-2018 « Clinique du bilan psychologique » TD Master 2 Pro Université Paris 13

2015-2018 « Introduction à la psychologie clinique et à la psychanalyse » Licence 1 IRTS – Montrouge

2014-2018 « Examen Psychologique de l’adulte » TD Licence 3 Université Paris 13

2014-2017 « Méthodes en psychologie clinique » TD Licence 2 Université Paris 13

2014-2015 « Introduction à la psychologie clinique » TD Licence 1 Université Paris 13

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